Je ne veux pas donner de réponses, je me pose simplement des questions. Non pas sur la femme, mais sur ce que je suis.
Entre la culture où mes parents m’ont élevée, la culture de mon pays dans laquelle je me suis élevée et ma religion, ça fait tant de choses.
« Non lui ce n’est pas un trainé, c’est un donjuan »
« Pourquoi tu ne te maquilles pas? Tu es une fille »
« Tu marches comme les garçons »
« Ben c’est normal, t’es une fille »
« La femme est précieuse et a beaucoup de valeur, mais ce qu’elle a de plus cher c’est sa dignité »
« Mais les muscles c’est pour les hommes »
« D’abord elle est fille, puis épouse et enfin mère. Ainsi elle est le bonheur de son père, son mari et ses enfants »
« Ah tu deviens enfin un peu plus féminine »
« Ben oui, mais elle l’avait bien cherché aussi »
D’où vient cette nette et claire séparation entre les sexe dans les activités et objets quotidiens ? C’est l’humain qui l’a fabriquée. Avant les humains, les choses n’étaient pas divisées en 2 grands groupes comme ça.
Parfois, pour mieux voir ce qui est perçu comme « naturel » dans la société, j’aime bien inverser les rôles pour voir si ça me choque et qu’est-ce que ça m’inspire. Souvent je n’en parle pas, sinon on me mettrait rapidement une étiquette sur le front. Que ce soit « féministe », « femme soumise » ou « garçon manqué », ça ne me conviendra jamais. Je ne suis pas un mot. Je suis un humain qui se recherche.
Il devient difficile d’être soi sous toutes ces pressions. Parfois on succombe à une contre-identité. Donc au lieu de rechercher à être une femme libre, on se définit comme « une femme qui n’est pas soumise ». Or pour moi c’est déjà reconnaître la domination. On n’est complètement libre que lorsqu’on s’émancipe des contre-identité et qu’on choisit ce qui entrera dans l’identité.
Peut-être aussi qu’être « une femme qui n’est pas soumise » est une étape pour être libre. Car si on y reste infiniment, c’est une sacrée prison bourrée de peine.
Je sais que je suis une femme, mais une femme comme je le suis et non pas comme d’autres le sont. Cela veut dire que personne ne décidera de mon rôle mais que tout de même mon environnement m’influencera.
Il ne faut pas refuser les institutions sociales et les traditions culturelles, cependant il faut veiller à ce qu’elles ne deviennent pas néfaste pour l’individu. Par exemple, fut une époque où la femme ne devait pas étudier et travailler. Ceci est néfaste pour son épanouissement, c’est donc une pratique à bannir. Même si parfois la femme elle même s’en revêt pour trouver l’amour et fonder une famille.
Aujourd’hui nous vivons dans un monde qui ouvre toutes les portes à la femme, mais qui lui fait comprendre que sans la porte du beau physique féminin soigné et excessivement choyé, les autres portes ne serviraient à rien. Parfois ce sont d’autres portes qui sont jugées comme les plus importantes pour la femme, comme par exemple sa virginité, sa dignité ou sa fidélité pour son mâle.
Tant de questions. Tant de réponses aussi, mais que je n’aimerais dévoiler car j’estime qu’elles ne sont pas encore au point. Et que chacun en lisant les questions avait sûrement déjà ses réponses.
C’est vraiment un article intéressant, merci de le partager avec nous !
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Merci d’avoir pris la peine de le lire 😊
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Bonjour,
Intéressant ton article, et se que j’appréciais plus c’est que tu n’est pas une femme « feministe » qu’a mon avis personnellement pas un meilleur statut ; d’ailleurs une femme « soumise » non plus. Être une femme juste, raisonnable et savoir déterminer et connaître ses limites, se n’est que le statut parfait que toutes les femmes doivent y avoir, il s’agit de « la femme libre et intelligente, qui sait respecter et se respecte elle même « ….
Merci😘😉
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